
Ebola
25 à 90%
mortalité en fonction de la souche et de la prise en charge
21 jours
période d'incubation maximale
Un mois après le début de l’épidémie d’Ebola, celle-ci est toujours active en République démocratique du Congo (RDC). Le virus Ebola est à l’origine de maladies foudroyantes (caillots bloquant les organes vitaux, provoquant d’importants saignements externe ou internes), aboutissant fréquemment au décès, dont l’issue est fatale dans 25 à 90% des cas.
Neuvième épidémie d’Ebola en RDC depuis 1976, les précédentes épidémies étaient confinées à des endroits reculés. Cette fois, des cas se sont déclarés dans une grande ville. Pendant des décennies, il n’existait aucun vaccin pour prévenir cette maladie.
Pour la première fois, un vaccin candidat a été développé depuis la crise Ebola en Afrique de l’Ouest en 2014. Ce vaccin va être testé afin de contenir cette épidémie.
Depuis quelques semaines, nos équipes ont commencé à vacciner les plus exposés à cette maladie, c’est-à-dire les personnels soignants et les contacts directs et indirects des cas confirmés. À ce jour, près de 700 personnes ont été vaccinées.
Au 5 juin 2018 :
Les fondamentaux pour lutter contre Ebola
Limiter l’épidémie d’Ebola requiert des efforts dans plusieurs domaines. Les fondamentaux pour lutter contre cette maladie doivent se poursuivre afin de contenir la propagation:
Nous mettrons en place ces fondamentaux, en considérant que le vaccin pourrait bien devenir le septième, assurant une protection contre le virus et évitant le risque de propagation.
Si tous ces points sont bien mis en place, une épidémie peut être contrôlée assez rapidement. Nous travaillons à mettre en place ces fondamentaux, ou faire en sorte que d’autres acteurs sur le terrain soient impliqués dans leur mise en place.
Vaccin Ebola
Le vaccin Ebola est l’une des composantes de la stratégie globale pour contenir l’épidémie. Ce vaccin n’a pas encore été homologué, il est donc utilisé dans le cadre d’un protocole d’étude qui a été approuvé par les autorités nationales, le Comité éthique à Kinshasa et le Comité éthique de MSF. Le protocole définit à qui, quand et comment le vaccin doit être administré.
Les participants reçoivent toutes les informations sur le vaccin avant de donner leur consentement, et ils feront l’objet d’un suivi attentif pendant un certain temps. La participation est volontaire et la vaccination gratuite.
Il y a tout un processus d’information pour la personne qui reçoit le vaccin, afin de s’assurer qu’elle a une bonne compréhension des effets secondaires possibles. On les connaît: ils ne sont, pas compliqués à gérer mais gênants pour le patient.
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