MSF se mobilise au Maroc pour évaluer les besoins

Dégâts sur au séisme qui a frappé le centre du Maroc

3 min

Le bilan provisoire du séisme de magnitude 6,8 qui a frappé le centre du Maroc, dans la nuit de vendredi à samedi, dépasse désormais les 2 000 morts et 2 000 blessés. Une équipe d’urgence de Médecins Sans Frontières est en train de se rendre sur place pour évaluer les besoins.

 

 

Update du 15 septembre : 

Les équipes d'urgence de MSF ont fait quatre dons à des structures médicales dans les régions affectées d'Al-Haouz et de Souss-Massa. 

Ces dons contenaient des médicaments, tels que des analgésiques, des antibiotiques, des protecteurs d'estomac, des médicaments injectables et du matériel médical (pansements, bandages, appareils orthopédiques, tensiomètres, glucomètres).

Les équipes MSF continuent de constater un bon niveau de réponse de la part des autorités marocaines, une solidarité locale impressionnante, malgré un niveau de destruction massif dans les villages montagneux où le tremblement de terre a frappé le plus fort. 


« MSF n'est pas opérationnelle au Maroc, mais nous établissons actuellement des contacts avec les autorités locales pour intervenir rapidement afin d'évaluer les besoins et déterminer si notre soutien est nécessaire, a déclaré Michel-Olivier Lacharité, responsable de la cellule des urgences à Paris. Comme pour tous les tremblements de terre, la recherche des personnes ensevelies sous les décombres reste la priorité, et cette phase est souvent assurée par les acteurs locaux. » 

Les dégâts sont particulièrement importants autour d’Al-Haouz et Taroudant, dans le centre du pays. Les voies de communication et d'approvisionnement doivent être rapidement rétablies, afin de permettre l'acheminement des secours depuis l’extérieur des zones touchées.  

Dans les premiers jours après ce type de catastrophes, il faut soigner les blessés et réaliser rapidement des actes médicaux, notamment des opérations chirurgicales mais aussi restaurer des capacités de dialyse, ce qui peut s'avérer difficile lorsque les capacités sanitaires locales sont réduites par une catastrophe, continue le responsable des urgences. La distribution de biens de première nécessité et le rétablissement des services de santé sont aussi des priorités.

Michel-Olivier Lacharité, responsable de la cellule des urgences à Paris