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MSF condamne le bombardement délibéré de son hôpital à Old Fangak
Soudan du Sud 2 min
Mamman Mustapha, notre chef de mission au Sud-Soudan, déclare :
"À 8 heures du matin, nous avons reçu une vingtaine de blessés à notre hôpital d'Old Fangak, dont quatre dans un état critique. On signale d'autres morts et blessés dans la communauté. Un patient et deux soignants, dont un membre de notre personnel, qui se trouvaient déjà à l'intérieur de l'hôpital ont été blessés lors du bombardement - les patients qui n'étaient pas dans un état critique se sont enfuis de l'établissement. Le bombardement de notre hôpital à Old Fangak a causé des dégâts importants, notamment la destruction complète de la pharmacie, qui a été réduite en cendres. C'est dans cette pharmacie qu'étaient stockées toutes les fournitures médicales destinées à l'hôpital et à nos activités dans la région, ce qui comrpomet gravement notre capacité à fournir des soins. Nous condamnons fermement cette attaque, qui a eu lieu alors que la géolocalisation de toutes les structures de MSF, y compris l'hôpital d'Old Fangak, avait été communiquée à toutes les parties au conflit.
L'hôpital d'Old Fangak est le seul hôpital du comté de Fangak, desservant une population de plus de 110 000 personnes qui avaient déjà un accès extrêmement limité aux soins de santé. Nous sommes encore en train d'évaluer l'étendue des dégâts et l'impact sur nos activités, mais cette attaque signifie clairement que les gens seront encore plus coupés de l'accès à des traitements vitaux.
Nous appelons toutes les parties au conflit à protéger les civils et les infrastructures civiles, y compris le personnel de santé, les patients et patients et les établissements de santé. Les hôpitaux ne doivent jamais être pris pour cible et la vie des civils doit être protégée."
C'est la deuxième fois qu'un hôpital MSF est touché depuis le mois dernier, après le pillage armé de notre hôpital et de nos locaux à Ulang, dans l'État du Haut-Nil, le 14 avril, qui a empêché toute la population du comté d'Ulang d'avoir accès à des soins de santé secondaires.