Syrie: Les hôpitaux touchés par des frappes aériennes russes et syriennes répétées

L’hôpital d’Al Daqaq soutenu par MSF a été endommagé après deux bombardements proches le 23 juillet 2016.

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Des centaines de blessés condamnés à une mort certaine. Un grand centre de traumatologie a été gravement endommagé, puis de nouveau bombardé deux jours plus tard.

Sur les huit hôpitaux toujours en service dans Alep-Est, quatre hôpitaux et une banque du sang ont été endommagés par des bombardements en l’espace de quatre jours, dont l’un à deux reprises.

Le 30 septembre, deux hôpitaux soutenus par Médecins Sans Frontières (MSF) notamment dans les quartiers est d’Alep ont été endommagés par des bombardements indiscriminés continus. Une banque du sang a également été touchée. Toutefois, malgré les dégâts, les équipes médicales des trois structures ont réussi à continuer à travailler.

Le 1er octobre, un grand centre de traumatologie a été si endommagé par les bombardements qu’il a dû fermer. Deux jours plus tard, alors que des ouvriers en bâtiment réparaient les dégâts, des bombes sont de nouveau tombées sur la zone, tuant plusieurs personnes et endommageant encore un peu plus l’hôpital.

Les quelques hôpitaux restants sont submergés

Le 2 octobre, un hôpital chirurgical a été en partie détruit par des frappes, mais a pu rester ouvert.

« Les quelques hôpitaux restants sont submergés par l’afflux de blessés. Des centaines de blessés attendent par terre dans les services et les couloirs, à l’agonie, note Pablo Marco, responsable des opérations de MSF pour le Moyen-Orient. Les médecins font des opérations du cerveau ou de l’abdomen à même le sol des salles d’urgence parce que les blocs opératoires sont pleins. La Russie et la Syrie doivent arrêter ce carnage maintenant. »

MSF soutient huit hôpitaux dans la ville d’Alep. L’association gère six structures médicales dans le nord de la Syrie et apporte un soutien à plus de 150 centres de santé et hôpitaux dans le pays, dont beaucoup dans des zones assiégées.