Somalie: Les deux membres de Médecins Sans Frontières enlevés en Somalie ont été libérés

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Bruxelles/Genève, le 27 avril 2009 - Les deux membres de Médecins Sans Frontières enlevés le 19 avril dernier dans la région de Bakool en Somalie, ont été libérés.

“Notre organisation est extrêmement soulagée de savoir nos collègues libres et en bonne santé,” a déclaré Dag Horntvedt, chef de mission ad interim pour MSF en Somalie. “Les familles ont été informées et leur joie est immense. Notre priorité actuelle est de veiller à ce que nos collègues, leurs familles et leurs amis puissent être réunis le plus rapidement possible. Nous leur apporterons tout le soutien nécessaire de manière à ce qu’ils puissent surmonter ce qui vient de se passer”.
Le médecin belge, et le coordinateur médical hollandais ont été enlevés alors qu’ils effectuaient une visite de supervision medicale à Radbhure. A plusieurs reprises, ils ont eu la possibilité de rentrer en contact avec leurs familles, leurs collègues, et certains médias; ils ont ainsi été en mesure de confirmer qu’ils allaient aussi bien que possible.
“La libération de nos collègues a été rendue possible par la forte mobilisation des différentes communautés et autorités à Bakool et à Bay, de même que dans le reste de la Somalie,” a expliqué Dag Horntvedt. “Leur mobilisation spontanée et immediate a fait toute la différence. Ce soutien démontre la reconnaissance que les différentes communautés et les autorités ont à l’égard du travail effectué par les équipes somaliennes et internationales d’MSF pour venir en aide à leur population”.
Dag Horntvedt a également exprimé l’indignation de Médecins Sans Frontières face à l’enlèvement des membres de son équipe. “Dans un pays comme la Somalie, où tant de personnes dépendent de l’assistance humanitaire internationale, de tels actes ont la capacité de mettre en danger l’aide médicale donnée à la population”.
MSF tient à exprimer sa gratitude pour la discrétion avec laquelle les médias ont dans leur grande majorité couvert l’information autour de l’enlèvement. Et nous leur demandons de continuer à respecter la vie privée de nos deux collègues et de leurs familles.